mercredi 19 janvier 2011

mardi 18 janvier 2011

Chronique BD Le juge Bao

La bande annonce sur BDGEST avait vivement attirée mon attention par son graphisme. Le dessin très réaliste, on dirait même réalisé d'après photo, le côté "il-me-manque-une-photo-et-j'essaie-de dessiner-mais ça-décale-trop" en moins. J'adore l'effet créé par les traits hachurés dans les zone noires. Bref esthétiquement, c'est sans reproche. Le format à l'italienne invite aussi par son originalité.

Le juge Bao est un personnage réel ayant existé en Chine sous la dynastie des Song du nord (960-1126) C'était un homme juste, sévère et loyal. Sa réputation s'est rendue jusqu'à aujourd'hui. Le scénario de ce premier tome est intéressant, il doit mettre de l'ordre dans un village corrompu. Bien que certaines intrigues soient soutenantes, l'ensemble reste relativement convenu. Ce n'est pas décevant, mais pas déroutant du tout.


Outre un visuel saisissant, l'aspect historique est très riche. Tant par les costumes ou décors que par les us et coutumes, une recherche approfondi semble avoir été faite. On y apprend entre autre que le principe de corruption municipale révélé au Québec par les temps qui courent ne date pas d'hier...

jeudi 13 janvier 2011

Chronique BD Magasin Général


Il est certain qu'on peut se délecter l'âme plus légère de cette bucolique série depuis que l'ami Régis a promis qu'elle se terminerait au tome 8. En constatant la profondeur des personnages et des relations qui les relient, on ne pet imaginer cette série en trilogie tel qu'annoncée.
Le trio si créatif, ai-je besoin de rappeler que Régis Loisel crayonne, Jean-Louis Tripp encre et François Lapierre colore, offre encore une fois une ambiance et des décors enchanteurs. Les forêts sont superbes, Loisel étant allé à la bonne école avec la Quête. Certaines cases dégagent presque une odeur de sous-bois. Le Montréal de l'évasion de Marie est aussi très joli, très idéalisé. C'est d'ailleurs le seul reproche que je peux faire à cette série, son surplus de bonheur. Même l'expédition en canot pour aller sauver un bucheron de la mort après une rencontre avec un ours ferait rêver n'importe quel agence de touriste. (voir la couverture) La misère de cette époque est effacée par une belle vague de traditionalisme québécois. Mais bon, peut-on reprocher à un livre de procurer du bonheur? Parlant de bonheur, je ne peux passer outre les dialogues adaptés par Jimmy Beaulieu, ses Tabarnouche de tabarouette, de tôrieux donne une crédibilité et une agréable touche de folklore.

La question que tous se posent... Non, la sauce n'est pas si étirée, l'intrigue progresse bien, on avance, la fin approche.

mercredi 12 janvier 2011

Chronique BD: Château de sable


Il n'est pas facile pour moi de faire la chronique de ce livre. En même temps, il est de ces lectures qu'on ne peut pas passer sous silence.

Frédérick Peeters est un auteur que j'adore pour son côté innovateur, son Pilules bleues reste un de mes albums préféré à vie.

Je ne commettrai pas le sacrilège d'entrer trop dans le scénario, je ne voudrais vous vendre aucune information avant la lecture. Je peux par contre vous dire que les personnages sont bien campés, en un seul tome, puisqu'il s'agit d'un one shot, on cerne des personnalités, des caractères immédiatement. Peeters à le chic de faire naître en nous une biographie complète avec la première apparition d'un protagoniste dans une case. Je vous dit simplement que cette histoire paranormale fait ressortir la face cachée de chaque acteurs de ce huit clos où la crédibilité réussit à prendre sa place dans un monde tout à fait impossible. Selon moi, cette BD est meilleure que Pachyderme, aussi bizarre, mais plus facile à suivre. Dans Pachyderme le côté onirique nous permettait d'avaler toutes les incongruences. Dans château de sable nous sommes dans le réel, les mêmes incongruences sont donc tellement plus décallées. Le scénario est de Pierre Oscar Lévy un cinéaste qui en est à ses premières armes en BD.

Graphiquement, Frédérick dessine des gens vrais, crédibles auxquels les personnalités collent. Il garde ses petites scènes micro qui passent presque pour de l'abstrait, signature qu'on lui reconnait bien qu'elle ne m'émeut pas autant qu'elle le devrait.

La page 1



lundi 10 janvier 2011

recherche et gribouilli

Cette fois-ci, je suis moins satisfait, je me cherche un simple d'esprit, assez âgé. MAis je ne crois pas encore avoir trouvé.

samedi 8 janvier 2011

chronique BD: Pico Bogue, tome 4

Pico Bogue est une bande dessinée de blagues. Pico est un petit garçon qui vit avec son père, sa mère et sa soeur dans un environnement tout ce qu'il y a de plus normal.Je crois que le plus difficile pour les auteurs Dominique Roques et Alexis Dormal n'est pas de renouveler leurs blagues, mais de suivre la ligne mince sans tomber du côté trop fleur bleue parce qu'on parle d'une série où la tendresse et les émotions sont en avant plan, ni dans le déjà vu parce que des histoires avec des enfants, il y en a: des Boule et Bill et des Calvin, Mafalda, Snoopy et j'en passe.
Pour un quatrième tome, le jus est encore là. Émerveillement des conceptions d'enfant, réflexions sur la famille, l'école, les relations humaines, le quotidien est passé au peigne fin à travers un oeil, ma foi, philosophique et surtout intelligent. Je me permets de reprendre le mot émerveillement puisque c'est, je crois, le fil conducteur. Une BD où l'on prend le temps de s'arrêter et de profiter de ce que la vie nous apporte.

Mon coup de coeur personnel est la qualité de l'ambiance graphique, les scènes extérieurs sont si belles à voir, remplies d'une douce harmonie qui aide à avancer dans cet album qui vaut le détour.

vendredi 7 janvier 2011

Recherche ou gribouillis

Avec mon nouveau projet, j'ai besoin d'un vieux chanteur un peu kétaine, je veux aussi qu'il soit facile à dessiner, j'ai mon plaisir à coeur et je veux pouvoir réaliser ce projet si je me fais chier (oups!), ça avance moins vite. Voilà des ébauches.

Chronique BD: Ken games

Ken games est une trilogie tricotée bien serrée. Aucune fioriture inutile, on va à l'essentiel sans prendre de détour, ni flashback. Trois personnages, trois tomes. En France on dit pierre, feuille, ciseaux, au Québec c'est plutôt, roche, papier, ciseaux, mais le résultat est le même, quand c'est fini, c'est fini.
Pierre c'est le boxeur mathématicien qui ne passe pas ses examens malgré des capacité hors du commun pour d'étranges raisons. Son ami, Feuille, c'est le bon bourgeois qui semble travailler honnêtement mais qui en fait joue au poker dans des compétitions internationales, il sort avec Ciseaux, une tueuse professionnelle qui se fait passer pour une enseignante au primaire dans sa vie de couple. On n'étire pas le suspens, leurs cachotteries sont mises à jour au dernier acte, je ne vous vend pas la fin, si le mystère aurait resté la vraisemblance du récit en aurait pris un coup et la BD aurait été un échec. Comment expliquer la défiguration d'une étudiant en mathématique si ce n'est que par le match de boxe?
Côté illustration, C'est impeccable. J'ai adoré la beauté de du personnage Ciseaux qui est à la fois fragile dans sa féminité et athlétique dans son rôle de missionnaire. La carrure du visage de Pierre le boxeur, surtout ses expressions lorsqu'il est sur le ring sont bien définis. Les scènes de combat transposent l'action, l'ambiance et la violence d'une façon tout à fait fluide.
C'est donc mission accompli pour ce duo d'auteurs qui en sont à leur première série.

lundi 3 janvier 2011

Bonne année!

Bonne année à tous chers visiteurs! En particulier Denis et PG, mes deux plus assidus. Mon blog a été visité par 884 visiteurs différents et ce, 2961 fois, signe que certains y reviennent.
Je vous souhaite hum hum, je nous souhaite bien de belles découvertes en BD cette année!
Pour ma part, je suis allé voir le coucher de soleil de mer sur le haut d'une falaise avec mes enfants, pour m'y rendre, nous avons passé derrière un ancien couvent de soeurs... Je me suis rappelé la bonne vieille époque où nous participions à vidéastes amateurs recherchés, nous y avions tourné des scènes de possessions diaboliques! Je me suis alors rappelé un scénario pas piqué des vers que j'avais écrit à l'époque. Je crois que ça y est! J'ai trouvé l'os sur le quel je vais gruger cette année. Une vraie histoire de plusieurs pages que vous verrez au compte goutte sur ARSENUL.BLOGSPOT!

Au plaisir!



Arsenul