jeudi 22 avril 2010

Chronique BD: Spiderman intégrale 1973

Il m'arrive parfois de vouloir mettre mon cerveau à off mais de vouloir tout de même lire. Étant jeune, je me levais à 5h30 pour écouter Spiderman en anglais au 4 même si je le trouvais ridicule lorsqu'il courrait dans le vide. Je n'ai pas été capable de terminer Spiderman 3 lorsque j'ai loué le film DVD... Mais, avouons le honnêtement, dans le monde foisonnant du comic book, Stan Lee est un grand maître. Lorsque je suis tombé sur l'intégrale de Spiderman 1973, année de ma naissance, je l'ai acheté. Réunissant 12 numéros des 12 mois de 1973, ce volume offre des lectures simples concises (un mois à la fois) et divertissantes. Je ne savais pas que c'est en 1973 que la petite amie de Peter Parker meurt, que le gobelin vert se fait tuer, que son fils prend sa place, que le fils de Jamison se transforme en Loup-garou, que Hulk l'emmène au Canada... Bref bien des péripéties et surtout, surtout, les répliques impertinentes qui font la marque de commerce de l'homme araignée. Ajoutons les couleurs criardes de ces fascicules bon marché et nous tombons dans le pur plaisir kitch. Donc, après avoir lu des BD plus complexes, plus poignantes, plus dures cérébralement parfois, je m'offre un gros mashmallow entouré de chocolat et je suis les aventures du spectaculaire spiderman.

dimanche 11 avril 2010

Chronique BD: Franquin, chronologie d'une oeuvre

Les rénovations et la préparation d’une conférence BD pendant l’événement Livres en fête ! ont ralenti mes ardeurs de blogueur. Il faut rajouter que le volume qui fait l’objet de ma chronique est aussi volumineux…
Pour certains, le jeune reporter de la BD qui a bercé leur jeunesse c’est Tintin, et bien moi, c’était Spirou. (Car avec Tome et Janry, Spirou et Fantasio faisait des reportages !) J’ai toujours aimé Spirou et je suis prêt à défendre toutes les équipes d’auteurs qui se sont relayés les 50 albums de la série et les one shot. J’adore ce petit groom.
Nous avons dans cette brique, que dis-je cette bible, une chronologie parfaite de l’œuvre du grand Franquin. A chaque année, de 1948 à 1999, ces réalisations, ses inspirations, ses collaborateurs (car contrairement à Hergé, il avoue la collaboration de ses pairs), ses nouveaux personnages, ses nouvelles séries. Comme on peut le voir sur la couverture, il y a Spirou, vous ai-je dis que l’aimais ?, Gaston, Modeste et Pompon, le marsupilami et le ténébreux épisode des idées noires. En plus d’une documentation riche, de plusieurs citations révélatrices, les dessins inédits, des essais de couverture et des croquis font de ce livre un phare éclairant sur l’œuvre du plus sous-estimé des grands auteurs du neuvième art, qu’est André Franquin.